Thursday 28 October 2010

'Je pense, donc je suis Luc Charlier!'




Les 5 du Vin: 11th May 2010 

I’m begging your Rabelais, as well as his glorious successor, for forgiveness, but I cannot resist writing up this faulty counterfeit (“pastiche”):

Heureux si Eudémis est parti en voyage,
Ou même le mildiou, ce tenace poison,
Quand tout est labouré, inule et séneçon,
On peut se reposer et goûter au Vintage!

Quand le boirai-je enfin, cet ultime breuvage
Quand fumerai-je aussi un p'tit joint de saison
Jusqu'à perdre un peu de cette pauvre raison,
Qui me rend presque Prince, sinon même davantage ?

Plus me plaît le spectacle de quelque mur vieux,
En cette rue de l'Eglise où je me sens heureux,
Plus que Dendre mûre me plaît ma pierre fine :

Plus mon Agly courtois, que la Seine à Pantin,
Plus ce coin du Verdouble qu'à l'Elysée ce gredin,
Et plus que le Marin de bonnes odeurs de cuisine!


Forgive me, Joachim. To make matters worse, I even included a dubbel pun (paronomasia for the learned one) on line N° 11. And, by the way, I know fairly well the River Seine is not visible in Pantin, but Saint-Denis is not that far away (“licence poétique”, you call it).
Commentaire n°5 posté par Luc Charlier le 12/05/2010 à 08h28


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Les 5 du Vin: 12th May 2010

Différence importante : dans MA sélection, je tenterais de me faire plaisir ; alors que pour le sélectionneur de foot .... Enfin, c’est ce qu’on dit autour de moi: le sport professionnel ne m’intéresse absolument pas (dirigeants achetés par les équipementiers, résultats connus d’avance, joueurs drogués et dopés, des stéroïdes à la cocaïne en passant par tous les anti-inflammatoires, supporters racistes et imbéciles, paris gérés par la pègre ... à vous de terminer cette énumération à la Prévert).

Or donc, voici ma liste, cher Hervé :
. 2 rosés : un Bandol et le mien
. 15 blancs : un Vouvray sec et un moelleux, un Jurançon moelleux en petit manseng, un Quart de Chaumes, une Coulée de Serrant datant d’avant l’arrivée de M. N. Joly, un Coteaux-du-Layon La Guimonière vieilles vignes (avant que Lenôtre n’ait fait arracher cette vénérable parcelle, l’infâme scélérat !), un blanc de L’Etoile et un Côtes-du-Jura en savagnin, un Vin Jaune, un Corton-Charlemagne venant du côté de Pernand-Vergelesses, un Pouilly-Fuissé et un Pouilly-Fumé, un Gewürztraminer vendanges tardives et le reste .... en Riesling vosgien

. 13 rouges : deux Bandol, un Châteauneuf-du-Pape et la syrah de Fonsalette, un Chinon et le Vaumoreau de PJ Druet, un Cairanne et un Rasteau, un Cornas, une Côte-Rôtie et un Hermitage (vous savez, la famille qui fait penser à la calvitie), un Madiran, un Cahors

Oui, je sais, il manque un excellent Bourgogne rouge : néo-vigneron et dès lors désargenté, je ne peux plus me les permettre, hélas !
Commentaire n°2 posté par Luc Charlier le 12/05/2010 à 09h39
Bien sûr, Michel.

D’une part, les comités d’agrément n’en ont pas voulu pendant deux ans : il faut bien que quelqu’un le boive, d’autant qu’il est excellent. D’autre part, nous appartenons toi et moi à une génération qui a encore lu (et traduit, en ce qui me concerne) les classiques grecs. Te souviens-tu des Atrides et de leurs banquets ? Tout Mycène retentit encore des clameurs de désespoir de Thyeste en pleine digestion ... de la chair de ses propres enfants, sous le regard moqueur (et repus) d’Atrée !

En plus, cela vaut mieux que l’attitude de nombreux confrères qui ne commandent au restaurant ... que leur propre production !

Enfin, il me semble que cet autre Germain (comme moi), Johan Cruyff – vous dites « Krouïffe » en français – a jadis sélectionné un certain Jordi, qui portait une partie de ses propres chromosomes, en dépit de son prénom catalan. Enfin, c’est ce qu’on dit autour de moi !
Commentaire n°4 posté par Luc Charlier le 12/05/2010 à 10h26 
Euh, Fo pa de S à "repu"!
Commentaire n°5 posté par Luc Charlier le 12/05/2010 à 10h29

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