Tuesday 7 December 2010

Princess Natalie

(Photo: Marc Vanhellemont)

'Oui, Michel, on le sait. Et ta photo de la demoiselle (dame ?) était la plus réussie. Calme-toi, pose tes fesses bronzées dans l’Atlantique et jouis de l’anti-cyclone de Sainte-Hélène. Méfie-toi tout de même car, comme le dit la chanson : « ... son fils Léon lui a crevé l’bidon, on l’a r’trouvé sur le dos d’une baleine, en train d’sucer un dernier p’tit Morgon ... ». On nous a dit que, toi aussi, tu y avais un bon appart.
Commentaire n°3 posté par Luc Charlier il y a 4 jours à 11h00 (3rd December 2010)

“Elle m’a dit, elle m’a dit d’aller siffler Lalau sur la colline,
De l’attendre avec un p’tit verre de bibine ... »
Commentaire n°7 posté par Luc Charlier aujourd'hui à 09h30 (7th December 2010)


Wednesday 3 November 2010

'Jer pense, donc j'a une site internet'


It is my happy duty to report that our star has taken his first fractionally hesitant steps to launch a site and blog dedicated to Domaine de la Coume Majou

Thursday 28 October 2010

'Je pense, donc je suis Luc Charlier!'




Les 5 du Vin: 11th May 2010 

I’m begging your Rabelais, as well as his glorious successor, for forgiveness, but I cannot resist writing up this faulty counterfeit (“pastiche”):

Heureux si Eudémis est parti en voyage,
Ou même le mildiou, ce tenace poison,
Quand tout est labouré, inule et séneçon,
On peut se reposer et goûter au Vintage!

Quand le boirai-je enfin, cet ultime breuvage
Quand fumerai-je aussi un p'tit joint de saison
Jusqu'à perdre un peu de cette pauvre raison,
Qui me rend presque Prince, sinon même davantage ?

Plus me plaît le spectacle de quelque mur vieux,
En cette rue de l'Eglise où je me sens heureux,
Plus que Dendre mûre me plaît ma pierre fine :

Plus mon Agly courtois, que la Seine à Pantin,
Plus ce coin du Verdouble qu'à l'Elysée ce gredin,
Et plus que le Marin de bonnes odeurs de cuisine!


Forgive me, Joachim. To make matters worse, I even included a dubbel pun (paronomasia for the learned one) on line N° 11. And, by the way, I know fairly well the River Seine is not visible in Pantin, but Saint-Denis is not that far away (“licence poétique”, you call it).
Commentaire n°5 posté par Luc Charlier le 12/05/2010 à 08h28


**
Les 5 du Vin: 12th May 2010

Différence importante : dans MA sélection, je tenterais de me faire plaisir ; alors que pour le sélectionneur de foot .... Enfin, c’est ce qu’on dit autour de moi: le sport professionnel ne m’intéresse absolument pas (dirigeants achetés par les équipementiers, résultats connus d’avance, joueurs drogués et dopés, des stéroïdes à la cocaïne en passant par tous les anti-inflammatoires, supporters racistes et imbéciles, paris gérés par la pègre ... à vous de terminer cette énumération à la Prévert).

Or donc, voici ma liste, cher Hervé :
. 2 rosés : un Bandol et le mien
. 15 blancs : un Vouvray sec et un moelleux, un Jurançon moelleux en petit manseng, un Quart de Chaumes, une Coulée de Serrant datant d’avant l’arrivée de M. N. Joly, un Coteaux-du-Layon La Guimonière vieilles vignes (avant que Lenôtre n’ait fait arracher cette vénérable parcelle, l’infâme scélérat !), un blanc de L’Etoile et un Côtes-du-Jura en savagnin, un Vin Jaune, un Corton-Charlemagne venant du côté de Pernand-Vergelesses, un Pouilly-Fuissé et un Pouilly-Fumé, un Gewürztraminer vendanges tardives et le reste .... en Riesling vosgien

. 13 rouges : deux Bandol, un Châteauneuf-du-Pape et la syrah de Fonsalette, un Chinon et le Vaumoreau de PJ Druet, un Cairanne et un Rasteau, un Cornas, une Côte-Rôtie et un Hermitage (vous savez, la famille qui fait penser à la calvitie), un Madiran, un Cahors

Oui, je sais, il manque un excellent Bourgogne rouge : néo-vigneron et dès lors désargenté, je ne peux plus me les permettre, hélas !
Commentaire n°2 posté par Luc Charlier le 12/05/2010 à 09h39
Bien sûr, Michel.

D’une part, les comités d’agrément n’en ont pas voulu pendant deux ans : il faut bien que quelqu’un le boive, d’autant qu’il est excellent. D’autre part, nous appartenons toi et moi à une génération qui a encore lu (et traduit, en ce qui me concerne) les classiques grecs. Te souviens-tu des Atrides et de leurs banquets ? Tout Mycène retentit encore des clameurs de désespoir de Thyeste en pleine digestion ... de la chair de ses propres enfants, sous le regard moqueur (et repus) d’Atrée !

En plus, cela vaut mieux que l’attitude de nombreux confrères qui ne commandent au restaurant ... que leur propre production !

Enfin, il me semble que cet autre Germain (comme moi), Johan Cruyff – vous dites « Krouïffe » en français – a jadis sélectionné un certain Jordi, qui portait une partie de ses propres chromosomes, en dépit de son prénom catalan. Enfin, c’est ce qu’on dit autour de moi !
Commentaire n°4 posté par Luc Charlier le 12/05/2010 à 10h26 
Euh, Fo pa de S à "repu"!
Commentaire n°5 posté par Luc Charlier le 12/05/2010 à 10h29

Mai pensées!



4 mai 2010: Les 5 du Vin
Harrap’s Business Dictionnary contains both « bouncer » and « a bouncing cheque » as entries for chèque en bois, in addition to the expression “I hope this cheque won’t bounce”.

I always found this a useful little book when ... 18 years ago, I was learning the rudiments of finances and management at the Solvay Business School in Brussels. Together with Mein Kampf, The Book of Mormon and Maggie Thatcher’s biography, it used to be my bedside reading – pillow book if you prefer! But, then again, I ain’t gonna work for Maggie’s farm no more .... (courtesy of R. Zimmerman).
Commentaire n°3 posté par Luc Charlier le 04/05/2010 à 15h44 

 *

Ah, ah, ah, you got me ! I was caught ... red handed (quite logically so, taking the nature of my wines into account) in a state of stupidity, naive credulity and total absence of discernment.

It is indeed pouring down here, I would dare to say “Il pleut comme vache qui pisse” ... Pisse-Vieille and Pisse-Dru, naturally.

Christine, my lady-friend who promotes our goodies in southern France, had to cancel two appointments in Port-Leucate and on the sunny side of the Cévennes today, because of the wind gusts. “Il fait un vent à décorner les boeufs” sounds appropriate. Les Tertres-Roteboeufs, of course.
Commentaire n°5 posté par Luc Charlier le 04/05/2010 à 16h13

Tuesday 26 October 2010

Une idée folle de mai...



Le 3 mai: Les 5 du Vin:


Défunt, le Gros Plant ?

Halte-là. Demandez à Martine Lafitte (Domaine de Boingnères à La Frèche, en Armagnac) si elle veut autre chose que cette chère folle blanche pour ses sols d’argile siliceuse (socle de sable et de boulbènes). Toutes les foudres (au féminin, pour les incultes) de feu son papa tomberont du ciel sur vos têtes indécentes et impies ! Et plus jamais elle n’ouvrira ses foudres (au masculin cette fois) à vos papilles. Or, que je sache, les phytogénéticiens ont montré 99,9999 % de similitude génomique entre ces deux cultivars : c’est donc le même raisin !

En outre, sur une huitre d’eau chaude et salée (mes voisines de l’étang de Crau ou de Leucate, par exemple, même si leurs naissains sont arcachonnais), quoi de meilleur qu’un gros plant bien acide, surtout si l’on n’a pas de sylvaner tout craquant ou d’elbling ... tout dilué pour se rincer le gosier ?

J’arrête ici, car je sens remonter le vieux prof. à la retraite et ses péroraisons: vive le gros, vive la folle!
Commentaire n°3 posté par luc charlier le 03/05/2010 à 08h18

*

Dear Jim,

Although I alluded with emphasis to oisters originating from hot and rather salty water (from the Mediterranean), your opinion concerns probably atlantic oisters - I think they are better. Yet you share my view. So, let's save private Gros Plant, and let's have a piss up!
Commentaire n°5 posté par Luc Charlier le 03/05/2010 à 21h33


Deux belles pensées d'avril 2010



Le 20 avril: Les 5 du Vin

Dear Jim,

I used to be a nephrologist - you know the guy who treats kidney patients with machines that look like those in a laundrette and use reverse osmosis to clean the water they consume– and an infectious diseases specialist, in a previous and unhappy life. I have now (54 years of age) turned a grape-grower cum winemaker in the Agly Valley (French Roussillon). As such, I think the issue of “real” wine needs ... clarification (humor!).

I will only challenge the last sentence of your contribution : it is an offence and a dishonesty to flog faulty wines at an extortionate price. But, then again, I’m an ex-trotskyist by inclination. For the rest, how right you are!

I have known the Pellé family for ages, dating back to a time when I ran a little “groupage” club up there in Belgium with a few friends, “Les Amis du Vins”. They made wonderful Menetou-Salon’s – the whites, that is. I did not know they had gone biodynamic in the meantime. And we could make a list of at least 100 wine estates which claim “biodynamic farming” and make wonderful wines (Zind-Humbrecht, Ostertag, Gauby, Mark Angeli, Clemens Busch, Joguet are the first to come to my mind). We could increase this list to 1.000 for those going “organic only” (the French say “bio”): Domaine Gardiés is probably the first I would think of. And then you have a few chappies coming up with “sulfur-free” wines that are outstanding: I think of the Barrail family (Faugères) and the dazzling Thierry Allemand (Cornas). So, clearly, all these approaches do not necessarily lead to poor wines.

The problem lies elsewhere: some winemakers without any technical, scientific or agricultural - let alone “countryside” - back-ground claim those esoteric methods as either a kind of psychotherapy for their own personality problems or as a marketing tool, wanting their wines to achieve “niche-status”, whereas they would otherwise just be junk.

I know I will not earn myself many friends with this small note – but I have written worse in my life . On the one hand, some wines are smashing, while being made along the biodynamic, organic or “natural” pathways. The only difference then is that they will have taken the purity of our planet or the integrity of our immune system into account – certainly a feature of which I approve. On the other hand, many many wines originating from those methods are just too poor to be drunk, and their label don’t do anything to the point. Cider is no wine, and Brettanomyces bruxellensis is excellent for brewing “Gueuze”-beer, not for making “vin fin”.
Full stop.

Luc Charlier
Domaine de la Coume Majou
***

Le 22 avril 2010: Les 5 du Vin

Cher Michel,

Je me surprends à poster mon 3ème commentaire à une contribution sur votre blog en l’espace de 15 jours ! Il faut dire que je termine une méchante grippe, qui m’a cloué au lit et privé de vigne depuis dimanche dernier – a rare occurence !

En marge de mon goût prononcé pour le bon beaujolpif – pas du tout introuvable dans mon humble expérience (50 ans de pratique), j’ai aimé la note approbatrice de son excellence quant au bouchage à vis ! Ô je sais, il s’agit d’un « petit vin » à 5 euros provenant d’une appellation canaille, et pas d’un « prestigieux » jus de la Gironde ou de la Côte d’Or, mais quand même.

Je saute sur l’occasion pour briser une lance, une fois encore, en faveur d’un mode de bouchage non subéral. Il faut aussi tordre le cou à l’idée que TOUT vin a besoin d’oxygène pour évoluer, après sa mise en bouteille, à supposer qu’un bouchon de liège en bon état permît jamais un passage contrôlé d’oxygène. Presque toutes les études en ce sens présentent des biais majeurs, notamment quant à l’indépendance des auteurs vis-à-vis des lobbies industriels de la filière.

Or donc, pour les vins dont les producteurs estiment que LEUR produit évoluera mieux à l’abri de l’air – tu vois comme j’y mets des gants – le bouchage à vis assure au moins le programme minimum suivant : absence quasiment certaine de goût de bouchon (sauf si une autre source de TCA = trichloroanisole existe), évolution similaire d’une bouteille à l’autre dans le temps, extrême rareté d’une bouteille couleuse, absence de contact entre un dérivé plastique ou siliconé (comme dans les bouchages en verre) et le vin, influence neutre sur le potentiel rédox du vin (attention au « réduit » à la mise cependant !) et ... aucune nécessité à faire parcourir les suberaies par des engins tout terrain polluants, gorgés d’ouvriers sous-payés, à la recherche de la précieuse écorce, abandonnant dans la nature les restes non-biodégradables de leur casse-croûte - pires qu’un chasseur, quoi ! Oui, je sais, l’électricité nécessaire à la transformation de la bauxite en aluminium pour les capsules ne provient pas uniquement de panneaux solaires ... Mais si on ne peut plus afficher bien haut sa mauvaise foi, à quoi cela sert-il de vivre en France ?

Quant à « Kind of Blue », même si le génie de Miles le marque indéniablement, c’est le souffle de Cannonball qui crée toute l’ambiance. Le batteur a raison : « It must have been made in Heaven ! »

Et vive le gamay noir à jus blanc, surtout quand il pinote !


Luc Charlier
Domaine de la Coume Majou
Commentaire n°1 posté par Luc Charlier le 22/04/2010 à 09h47


Raison être?


Why is it so essential to devote a blog just to the thoughts (les belles pensées de Luc)? Doubtless a question that has already been asked by le monsieur on the Cornellia omnibus, if not yet by the man on the Clapham one.

The question not in truth really need to be asked. Luc's multiple and frequent comments on numberless blogs have rapidly become legendary across the blogsphere. It is only natural and right that there should be a blog devoted purely to the thoughts of this recently minted and glittering net star.

Read on sans modération and prepare to be utterly amazed!